DILOKA est l’art du jeu de percussion sur et dans l’eau.
« Dilo » signifie en créole eau
« Ka » mot d’origine africaine signifiant « tambour » ou le « jeu du tambour ». En Guyane c’est aussi le nom d’un tambour créole.
Le travail est basé sur le jeu tambouriné sur l’élément eau, la percussion et le contact des mains sur cet élément pour créer un son ou un rythme.
A l’origine, cet exercice était utilisé pour renforcer le corps et l’endurance des Tanbouyadô (djokanka jouant du tambour). En, effet les rythmes peuvent être intenses et joués sur une très longue période. Dans les peuples de Guyane, il y a des rassemblements culturels ou la présence du tambour est indispensable et joué toute la nuit, voir plusieurs jours.
Le DILOKA venait souvent s’intégrer dans un entraînement DJOKANO pour continuer à jouer même en l’absence de l’instrument, le tambour. La nature, apportait donc son aide pour continuer à étudier les rythmes guerriers DJOKAN. Un tronc d’arbre, les racines des arbres géants de la forêt amazonienne, la terre et bien sur l’eau.
DILOKA tire notamment, son inspiration, des anciennes pratiques afro-descendantes. Les Bushinengé appelé aussi les guerriers du fleuve utilisaient l’eau dans leur quotidien et leurs différentes pratiques et rituels sacrés. Des techniques de combat dans l’eau et sur l’eau (leur pirogue) étaient mises au point en cas d’agression sur le réseau fluvial.
DILOKA permet notamment de se connecter avec cet élément fondamental à notre planète.
Rivière, mer deviennent des lieux de pratique, des Djokaz (école de DJOKAN) pour s'entraîner au DJOKANO et au DJOKAN.